À partir de juillet 2022, des règles concernant l'utilisation de nouveaux systèmes de sécurité obligatoires dans différents types de voitures entreront en vigueur dans la zone de l'Union européenne. Une sorte de mise à jour qui ne comprend pas moins de 30 amendements visant principalement à améliorer la sécurité des cyclistes et des piétons sur les routes. Comment les constructeurs automobiles peuvent-ils se préparer aux changements à venir ?
Depuis de nombreuses années, l'Union européenne promeut le transport à vélo comme un moyen de déplacement beaucoup plus écologique, pour aller au travail par exemple. Dans de nombreuses villes européennes, il existe des réseaux de vélos urbains et les infrastructures s’étendent continuellement afin de permettre une utilisation illimitée des vélos pour le plus grand nombre. Cette question a pris un sens particulier lors de la pandémie de COVID, puisque l’on considérait que le transport individuel était plus sûr pour éviter la contamination. Avec le nombre croissant de citadins, la question de l'amélioration de la sécurité des usagers de la route les plus "vulnérables" tels que les cyclistes et les piétons, devient de plus en plus urgente. La réponse de l'Union européenne à cette question peut venir du règlement de la Commission européenne de 2019 sur la sécurité générale des véhicules. Conformément à ce règlement, dès le 6 juillet 2022, différents types de véhicules neufs devront être dotés de nouveaux systèmes de sécurité, censés entraîner une diminution du nombre d'accidents de piétons et de cyclistes.
Nouveaux dispositifs de sécurité pour les voitures – Révolution dans les systèmes de sécurité active des voitures en 2022
Le nouveau règlement comprend une liste exhaustive des systèmes et fonctions de sécurité obligatoires dont les nouveaux modèles de voitures devront être équipés. De plus, ce règlement couvre une très grande variété de catégories de véhicules allant de la voiture particulière en passant par la camionnette de livraison et le bus jusqu'aux camions et aux remorques. Le champ d'application et le nombre de modifications apportées au règlement sont si étendus que certains considèrent qu'il s'agit de la plus grande révolution depuis l'introduction des ceintures de sécurité obligatoires, dans les sièges en Europe. Le délai de mise en œuvre des exigences varie en fonction du type de modification et de la catégorie du véhicule. Par exemple, dès juillet 2022, toutes les nouvelles voitures particulières devront être équipées obligatoirement d'un assistant de limitation de vitesse, d'un assistant de maintien dans la voie (Lane Guard System) et d'un système de contrôle de la pression des roues, tandis que les camions et les bus devront être équipés d'un système de freinage d'urgence avancé. À partir de 2024, tous les véhicules devront être équipés de "boîtes noires" enregistrant les événements, tandis que les camions seront dotés d'un nouveau système BLIS (Blind Spot Information System), qui améliorera la sécurité des cyclistes non visibles dans l’angle mort. Deux ans plus tard, l'exigence de l'application de systèmes de détection de la fatigue du conducteur entrera également en vigueur. Au plus tard, à partir de 2029, l'obligation d'introduire la norme de visibilité directe DVS (Directe Vision Standard) dans les camions sera appliquée, ce qui nécessite l'utilisation de caméras ou de rétroviseurs supplémentaires.
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Quels sont les dispositifs de sécurité automobile exigés par la loi ?
Les systèmes de sécurité active avancés ont pour objectif de prévenir les accidents, tandis que les dispositifs de sécurité passive sont censés minimiser les conséquences négatives de ces événements, s'ils se produisent. Par conséquent, le nouveau règlement européen ne pouvait pas ne pas modifier les dispositions relatives aux systèmes de sécurité passive dans les voitures neuves qui concernent notamment l'extension de la zone d'impact, lors d’un choc à la tête d'un cycliste. Ainsi, un verre de sécurité doit être appliqué sur les pare-brises des voitures. En ce qui concerne les passagers, de nouvelles réglementations ont été introduites pour les côtés avant, latérales et arrière. Par exemple, la conception d’une pièce de protection avant des SUV doivent être traités différemment. En outre, il sera obligatoire d'effectuer des tests d'écrasement du dos, ce qui n'était pas obligatoire jusqu'à présent dans l'Union européenne pour les voitures citadines pesant moins de 2,5 tonnes. Pour le secteur automobile, cela signifie la nécessité de s'adapter à un certain nombre d'exigences très différentes, qui sont censées rendre les voitures encore plus sûres à l’avenir.
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Signification du nouveau règlement pour l'industrie automobile
Les constructeurs automobiles, les fournisseurs d'équipements d'origine ainsi que leurs sous-traitants sont donc tous confrontés à ces nouvelles exigences et doivent adapter les éléments d'équipement des voitures. Les attentes liées au nouveau règlement sont très élevées, car selon les estimations de ses auteurs, il permettra de réduire de 24 000 le nombre de victimes d'accidents de la route et d'éviter 140 000 blessures graves. Certains éléments des systèmes de sécurité intelligents sont déjà connus et en place dans des modèles de véhicules modernes. La société Knauf Industries dispose de plusieurs technologies de production de pièces automobiles en polypropylène expansé PPE et un riche savoir-faire qui permettent une production en série rentable des systèmes de sécurité passive dans de nombreuses versions différentes. La technologie moderne de traitement du polypropylène expansé et l'outil 3D innovant permettent une adaptation précise des formes et des propriétés des éléments aux exigences individuelles des clients et au type de véhicule. Dans le vaste portefeuille, vous trouverez notamment des éléments amortisseurs ultra-légers, des calandres pour la protection des piétons et des cyclistes, des éléments de remplissage de porte et des garnitures de toit, ainsi que pour sièges de voiture ou appui-tête. Les éléments de haute qualité n'augmentent pas le poids d'un véhicule et sont durables et plus sûrs, car en cas d'impact, ils ne se désagrègent pas et reprennent leur forme initiale. Les produits en monomatériaux plastiques sont 100% recyclables répondent donc parfaitement aux exigences environnementales en vigueur.
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